Au Programme TV de votre soirée du dimanche 10 Juin 2018 sur M6 : Capital – Dès 21h00, retrouvez un nouveau numéro inédit du magazine présenté par Bastien Cadéac. Une émission à suivre également en direct sur l’application 6PLAY sur vos tablettes, smartphones ou sur 6play.fr.
Capital-Le Sommaire du dimanche 10 Juin 2018
Réforme SNCF : moins cher et plus efficace est-ce possible
?
Depuis des mois, la SNCF truste l’actualité avec ses grèves à
répétition. La cause de cette pagaille : l’ouverture à la
concurrence voulue par le gouvernement. Amorcée dès 2019, la
concurrence permettrait-elle aux trains d’être plus ponctuels, plus
nombreux et peut-être moins chers ? Mais avec cette réforme, les
syndicats craignent la dégradation de ce service public. Qui croire
? Nous sommes allés observer, en Italie, en Allemagne et en
Grande-Bretagne, l’impact de l’ouverture du ferroviaire au privé.
Pouvons-nous réellement espérer payer le train moins cher ? Nos
voisins européens bénéficient-ils d’un meilleur service ? La
réforme du statut des cheminots, approuvée par 72% des Français,
rendrait-elle la SNCF plus efficace ?
Cars Macron, covoiturage : les grands gagnants de la grève de la
SNCF ?
Paris-Marseille pour 20 euros, Lyon-Lille pour 25 euros… Avec leurs
tarifs imbattables, les « cars Macron » attirent de nombreux
voyageurs depuis leur lancement en 2015. L’an passé, les compagnies
Flixbus, Ouibus (SNCF) et Isilines-Eurolines ont transporté plus de
sept millions de passagers, soit une hausse de fréquentation de 15%
en un an. Et si la grève SNCF cause bien des maux de tête à des
millions d’usagers et devrait faire perdre plus de 300 millions
d’euros à l’entreprise publique, elle fait le bonheur de ces
compagnies d’autocars. Flixbus fait ainsi circuler 50 bus de plus
les jours de grève que les jours normaux, et sa fréquentation est
en hausse de 130% ! Comment les cars Macron s’y prennent-ils pour
attirer dans leurs filets les déçus de la SNCF ? Quelles méthodes,
parfois surprenantes, ces compagnies utilisent-elles pour se faire
concurrence ? Autres grands gagnants en cette période agitée, les
entreprises de covoiturage. Le leader Blablacar a lancé l’an passé
BlaBlaLines, service de courtes distances tourné vers les trajets
domicile-travail. De nombreuses start-ups comme Klaxit évoluent
aujourd’hui sur ce même créneau. Alors comment ces opérateurs
cherchent-ils à appâter un maximum de clients et à s’imposer comme
« la » solution alternative aux grèves ? Que l’on soit conducteur
ou passager co-voituré, comment profiter de ces nouvelles
applications ? Qu’en est-il de la fiabilité de ce type de services
?
La Poste : comment votre facteur est-il devenu multi-casquettes
?
Depuis 2011, La Poste n’a plus le monopole du courrier et a vu son
marché s’ouvrir à la concurrence comme cela devrait être le cas
pour la SNCF en 2019. Un moment clé qui a poussé cet établissement
public connu de tous les Français à se réformer. Car dans le même
temps, La Poste a vu son chiffre d’affaires amputé de 500 millions
d’euros chaque année. En cause : la généralisation des e-mails qui
a fait chuter le volume de courrier à traiter ! Et avec l’explosion
du e-commerce, la « vieille dame du courrier » doit aussi se
moderniser à vitesse grand V pour faire face à des concurrents
privés aux moyens colossaux. Alors, pour combler cet énorme manque
à gagner, la Poste, deuxième employeur public de France, avec ses
10 000 bureaux répartis sur tout le territoire et ses 70 000
facteurs, imagine de nouvelles sources de revenus, parfois très
surprenantes. Aujourd’hui les facteurs doivent se montrer de plus
en plus polyvalents et multiplient les services à la personne.
Relever un compteur, remplir une déclaration d’impôts, veiller sur
une personne âgée, ces missions font désormais partie intégrante du
quotidien du facteur. Comment cette révolution du métier de postier
est-elle accueillie par les principaux concernés ? La Poste
peut-elle rester le leader du colis postal face à des géants comme
Amazon qui ambitionnent de s’accaparer cette activité ? Comment
réduire ses coûts pour faire face à la compétition privée, tout en
respectant ses obligations de service public ?