Christian Quesada le champion du jeu quotidien de TF1 « Les douze coups de midi » a été mis en examen ce mercredi 27 mars pour « corruption de mineur » et « détention et diffusion d’images pédopornographiques » . L’ancien candidat a été placé en détention provisoire.
Tout a débuté il y a deux ans, en mai 2017, lorsque Christian Quesada est rentré en contact sous un pseudonyme sur les réseaux sociaux avec une adolescente de 17 ans. Selon les informations dévoilées par RTL, l’ancien champion emblématique du jeu « aurait demandé à la jeune fille de se déshabiller par écrans interposés ». » L’adolescente aurait refusé et signalé les faits à la police » précise nos confrères.
La gendarmerie de l’Ain a pris au sérieux cette affaire et a interpellé Christian Quesada ce lundi 25 mars avant de l’interroger pendant deux jours. Parallèlement, son domicile a été perquisitionné .Les enquêteurs ont découvert dans ses ordinateurs des milliers d’images et de vidéos pédopornographiques.
Le procureur de la République, de Bourg en Bresse, Christophe Rode, s’est exprimé ce jeudi 28 mars sur cette triste affaire.
« Des centaines d’images et vidéos compromettantes de mineurs et d’enfants subissant des viols et agressions sexuelles, qu’il échangeait avec d’autres internautes, ont été retrouvées sur ses ordinateurs » indique t’il avant de préciser que Christian Quesada « se rend compte de la gravité des faits et explique avoir seulement consulté ces images et n’avoir jamais commis d’agression sexuelle ».
Jean-Luc Reichmann est sorti du silence ce jeudi 28 mars et s’est longuement exprimé sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram. L’animateur du jeu « Les coups de midi » a posté un cliché en noir et blanc sur lequel une petite fille est de dos et sur lequel est inscrit « Protégeons nos enfants ».Dans un long message, en légende, Jean-Luc Reichmann a exprimé son sentiment.
« Suite à la nouvelle dévastatrice que l’on a tous
découvert hier concernant Christian Quesada, je suis ce matin sous
le choc et je ne peux qu’exprimer mon sentiment d’horreur, de
dégoût et de colère. Je réitère aujourd’hui tout mon respect à la
Brigade des Mineurs qui fait un travail remarquable au quotidien,
et également à toutes les personnes qui travaillent à combattre ces
prédateurs qui peuvent, de près ou de loin, nous côtoyer.
Cette rage qui s’empare de moi m’incite, aujourd’hui plus que
jamais, à continuer mes combats, dont celui de protéger et
d’accompagner au mieux nos enfants.
Nous devons rester avant tout unis, et surtout être ensemble, y
compris sur les réseaux, qui peuvent devenir des fléaux
dévastateurs »
Une information judiciaire a été ouverte pour étendre les investigations.
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